Shovel Knight, disponible depuis juin 2014 sur PC et débarqué en novembre sur Wii U et 3DS, a quelque peu apaisé les fans de l’époque 8-16 bits qui ne parvenaient plus à assouvir leur soif de "paddle" à l’ancienne.

Car la petite production développée par Yacht Club Games n’est pas qu’un jeu à l’esthétique "old school". C’est surtout un excellent "plateformer", à l’image des porte-étendards du genre sortis dans les années 90.

Le dernier né de l’éditeur californien ne cache d’ailleurs pas son lien de parenté avec les ténors de sa catégorie. Une carte inspirée de Super Mario Bros. 3, un système de "boss" qui rappelle fortement Megaman ou encore un inventaire qui n’est pas sans rappeler celui de Castlevania.

Une vraie réussite

Mais le plus bel hommage que Shovel Knight adresse à ses ancêtres est celui qui fait référence à l’inénarrable Duck Tales. Car, à l’image de l’oncle Picsou et de sa canne, sur NES, le chevalier peut rebondir sur un grand nombre d’éléments en dirigeant sa pelle vers le bas. Une astuce de "gameplay" essentielle qui avait fait la force de Duck Tales à l’époque et qui sert encore avec brio le "propos" de Shovel Knight aujourd’hui.

Cet élément illustre à lui seul le très bon travail réalisé par Yacht Club Games, même si la qualité du "level-design" et l’excellente maniabilité de l’ensemble contribuent également à faire de ce Shovel Knight un "must-have" pour un grand nombre de joueur. Seule ombre au tableau : une durée de vie un peu faiblarde, qui ne remet toutefois pas en cause son très bon rapport qualité-prix.

Shovel Knight est la preuve, en tout cas, qu’il n’est pas impossible de surfer allégrement sur une tendance tout en proposant un produit de très grande qualité.