mer, 09/16/2015 - 16:32
Comment "j'aime pas" (ou presque) changerait Facebook
C'est un bouton qui peut tout changer. Mark Zuckerberg a reconnu, mardi 15 septembre, qu'après 12 ans de bons, loyaux et solitaires services, le fameux "J'aime" aurait besoin d'un petit frère qui lorgnerait du côté obscur de la force.
Que de circonvolutions linguistiques pour évoquer un simple bouton "j'aime pas" ? C'est parce qu'en fait, il ne s'agirait pas de ça, d'après le site de réference sur le marketing en ligne MarketingLand. Il aurait le goût du "J'aime pas", la couleur du "j'aime pas", mais ce serait autre chose.
Il s'agirait, d'après Mark Zuckerberg, d'une manière pour les utilisateurs de Facebook de montrer de l'empathie pour un sujet qui se marie mal avec une bouton "j'aime". Il est, par exemple, difficile de "liker" des photos de migrants en detresse.
Le nouveau venu servirait à compatir tout en exprimant une forme rejet. Un sacré challenge pour les créateurs dudit bouton chargés de retranscrire les 50 nuances de désaprobation que Mark Zuckerberg semble vouloir intégrer dans cette alternative à l'actuel "J'aime".
La raison pour ne pas introduire tout simplement un bouton "Je n'aime pas" est la même depuis des années : ce serait une arme de harcèlement massif entre les mains d'internautes indélicats.
Âge adulte
Plus difficile, en revanche, de comprendre ce qui pousse Facebook a finalement donner une alternative au "J'aime". L'explication de Mark Zuckerberg qui affirme, en substance, avoir finalement cédé aux exigences populaires ne tient pas. Les revendications pour pouvoir simplement exprimer la désapprobation d'un simple clic remontent à l'enfance du réseau social.
Pourquoi maintenant ? Cela tient d'avantage à l'évolution du monde qui entoure Facebook et à son niveau de maturité. Mark Zuckerberg a toujours expliqué que son bébé avait été conçu pour que les gens puissent partager ce qu'ils aiment et ce qui leur tient à cœur. C'était un moyen de renouer des relations qui s'étaient distandues au fils des années et cultiver son petit jardin d'amitié numérique. Facebook était pensé avant tout pour organiser simplement des soirées entre amis et partager ses photos de vacances. Une sorte d'univers enchanté.
Mais le monde des bisounous n'est plus. Facebook a grandi, son audience aussi et l'univers est devenu plus impitoyable. Le site se veut de plus en plus une plateforme de promotion pour les éditeurs de contenus et assume de jouer un rôle social dans des événements importants comme les printemps arabes.
Facebook est devenu trop grand et trop sérieux pour le simple bouton "j'aime". En annonçant qu'un nouvel arrivant dans la cour des boutons était prêt, Mark Zuckerberg reconnaît que son enfant a pris du galon et a changé de stature. Un passage à l'âge adulte qui n'est jamais facile à digérer pour un parent. Et c'est en cela que l'annonce du PDG fondateur de Facebook est importante.
Que de circonvolutions linguistiques pour évoquer un simple bouton "j'aime pas" ? C'est parce qu'en fait, il ne s'agirait pas de ça, d'après le site de réference sur le marketing en ligne MarketingLand. Il aurait le goût du "J'aime pas", la couleur du "j'aime pas", mais ce serait autre chose.
Il s'agirait, d'après Mark Zuckerberg, d'une manière pour les utilisateurs de Facebook de montrer de l'empathie pour un sujet qui se marie mal avec une bouton "j'aime". Il est, par exemple, difficile de "liker" des photos de migrants en detresse.
Le nouveau venu servirait à compatir tout en exprimant une forme rejet. Un sacré challenge pour les créateurs dudit bouton chargés de retranscrire les 50 nuances de désaprobation que Mark Zuckerberg semble vouloir intégrer dans cette alternative à l'actuel "J'aime".
La raison pour ne pas introduire tout simplement un bouton "Je n'aime pas" est la même depuis des années : ce serait une arme de harcèlement massif entre les mains d'internautes indélicats.
Âge adulte
Plus difficile, en revanche, de comprendre ce qui pousse Facebook a finalement donner une alternative au "J'aime". L'explication de Mark Zuckerberg qui affirme, en substance, avoir finalement cédé aux exigences populaires ne tient pas. Les revendications pour pouvoir simplement exprimer la désapprobation d'un simple clic remontent à l'enfance du réseau social.
Pourquoi maintenant ? Cela tient d'avantage à l'évolution du monde qui entoure Facebook et à son niveau de maturité. Mark Zuckerberg a toujours expliqué que son bébé avait été conçu pour que les gens puissent partager ce qu'ils aiment et ce qui leur tient à cœur. C'était un moyen de renouer des relations qui s'étaient distandues au fils des années et cultiver son petit jardin d'amitié numérique. Facebook était pensé avant tout pour organiser simplement des soirées entre amis et partager ses photos de vacances. Une sorte d'univers enchanté.
Mais le monde des bisounous n'est plus. Facebook a grandi, son audience aussi et l'univers est devenu plus impitoyable. Le site se veut de plus en plus une plateforme de promotion pour les éditeurs de contenus et assume de jouer un rôle social dans des événements importants comme les printemps arabes.
Facebook est devenu trop grand et trop sérieux pour le simple bouton "j'aime". En annonçant qu'un nouvel arrivant dans la cour des boutons était prêt, Mark Zuckerberg reconnaît que son enfant a pris du galon et a changé de stature. Un passage à l'âge adulte qui n'est jamais facile à digérer pour un parent. Et c'est en cela que l'annonce du PDG fondateur de Facebook est importante.
Comments or opinions expressed on this blog are those of the individual contributors only, and do not necessarily represent the views of FRANCE 24. The content on this blog is provided on an "as-is" basis. FRANCE 24 is not liable for any damages whatsoever arising out of the content or use of this blog.
0 Comments
Poster un nouveau commentaire