Le vrai-faux record de ventes de l'iPhone 5
Apple a ressorti les trompettes de la renomée. L'iPhone 5, son dernier smarpthone, s'est vendu comme des petits pains numériques durant son premier week-end de commercialisation. La marque à la pomme s'est félicité dans un communiqué, lundi, d'en avoir écoulé cinq millions d'unités en seulement trois jours. Un nouveau record puisque l'iPhone 4S ne s'était vendu qu' à quatre millions d'exemplaires.
Si l'état major de Cupertino (le siège californien d'Apple) avait le sourire, Wall Street faisait, de son côté, grise mine. A l'ouverture du Nasdaq, lundi, l'action d'Apple était en chute de plus de 1,5%. Les investisseurs n'ont pas trouvé ces résultats, pourtant présentés comme exceptionnels, à la hauteur de leurs espérances.
Wall Street est-il devenu trop gourmand dès qu'il s'agit d'Apple ? Pas forcément. En effet, la comparaison avec les ventes de l'iPhone 4S est trompeuse. La précédente génération du smartphone
star de la marque à la pomme n'avait été lancée que dans sept pays au contraire de l'iPhone 5 qui était disponible dès sa sortie dans neuf pays. Cette fois-ci, Hong Kong et Singapour ont rejoint la listes des États à pouvoir se ruer sans attendre dans les Apple Store pour se delester de quelques centaines d'euros/dollars/ou autres monnaies sonnantes et trébuchantes.
Apple a donc rajouté environ 12 millions d'acheteurs potentiels nouveaux par rapport au lancement de l'iPhone 4S. Et pas des moindre puisque Hong Kong et Singapour figurent parmi les pays les plus "smartphone-o-philes". Le million d'iPhone 5 vendus en plus par rapport à son prédécesseur n'est donc pas si impressionnant.
En fait, le cabinet américain d'analyse financière Asymco a même conclu qu'il y a eu, à peu près, autant d'iPhone 5 vendus par pays par jour que d'iPhone 4S. Un comble alors que ce smartphone était censé représenter une avancée technologique plus importante que le précédent, perçu seulement comme un amélioration de l'iPhone 4...
Wall Street a été d'autant plus déçu que plusieurs analystes avaient ouvertement anticipé des ventes bien plus importantes. Ainsi, Gene Munster, l'un des spécialistes d'Apple les plus reconnus, avait misé sur huit millions d'iPhone 5 vendus durant le premier week-end. Un pari fondé sur le nombre de pré-commandes - 2 millions - qui ont été deux fois plus importants que pour l'iPhone 4S.
Le record annoncé par Apple doit donc être pris avec des pincettes. Mais si les ventes de l'iPhone 5 ne sont pas à la hauteur des rêves les plus fous des analystes, elles sont néanmoins suffisantes pour ramener la concurrence - notamment Samsung - à la dure réalité des chiffres. Le constructeur Sud-Coréen s'était en effet vanté d'avoir réussi à vendre 10 millions de Galaxy S3 (son smartphone vedette) en deux mois. Un nombre que l'iPhone 5 ne devrait pas tarder à atteindre, d'autant plus que dans moins d'une semaine ving nouveaux pays vont pouvoir acheter le dernier téléphone made in la pomme...
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