Comparatif FIFA – PES : double carton rouge pour les hommes en noir


Depuis un mois, les comparatifs généralistes entre PES 2015 et FIFA 2015 pullulent sur le web et rivalisent de subjectivité pour couronner tour à tour l’un puis l’autre. Mais la question que l’on va se poser dans cette chronique n’a pas trait au "gameplay", aux graphismes ou aux licences des deux simulations footballistiques de référence.

Il s’agit, en toute objectivité, d’un élément beaucoup plus fondamental, au cœur même du jeu. Qui de FIFA ou PES propose l’arbitrage le plus cohérent ? Voici quelques éléments de réponse basés sur une cinquantaine de matchs disputés contre l’IA de chacun des deux titres.

PES, le théâtre des petits arrangements "entre amis"

Le retour de PES au premier plan, à l’occasion de cet opus 2015, s’est accompagné d’un soutien médiatique généralisé. Pourtant, après une cinquantaine de matchs, force est de constater qu’il s’agit de l’un des jeux de football les plus frustrants de l’histoire vidéoludique.

Bon, avec un peu plus de discernement, il convient d’avouer que ce PES 2015 est une excellente simulation. Reste que l’arbitrage à la sauce Konami est tout particulièrement irritant. C’est bien simple : l’homme en noir ne siffle pratiquement jamais contre l’IA, et ne laisse en revanche passer que très rarement vos incartades disciplinaires.

La console, en revanche, s’octroie le droit de cisailler votre attaquant en taclant par derrière, les deux pieds décollés alors qu’il file au but, sans pour autant devoir en assumer les conséquences. À croire que l’IA dispose d’un levier de négociations caché et peu scrupuleux avec le corps arbitral…

FIFA, ou l’incohérence en toute impartialité

À l’inverse, l’homme en noir de chez EA Sports, lui, ne peut être taxé de partialité. Droit, honnête, il réserve presque systématiquement un traitement équilibré des deux côtés du terrain. Le véritable défaut de l’arbitre estampillé FIFA 2015 se trouve ailleurs : il est tout simplement d’une incompétence notoire.

La collision fortuite de deux joueurs non contrôlés par le joueur, par exemple, peut pousser le directeur du jeu à opter pour la double sanction : pénalty et carton jaune pour le défenseur injustement incriminé. En demi-finale d’une Ligue des champions disputée au niveau de difficulté maximum, il y a franchement de quoi jeter la manette en direction du mur le plus proche.

Au final, après plusieurs dizaines d’heures passées FIFA comme sur PES, le constat est accablant : en 2015, l’arbitrage - au même titre que les commentaires - reste l’un des parents pauvres du développement des deux géants de la simulation footballistique. Les mauvaises langues diront que ça renforce le réalisme du jeu…

La vérité, c’est que ça alimente toujours autant la frustration, manette en main. Et c’est d’autant plus dommageable qu’en dehors de ce point précis, Konami et EA Sports ont vraiment soigné leurs opus "next-gen".
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