10 millions de fans sur Facebook et vous, et vous et vous ? On savait que la chanteuse Lady Gaga était avant tout un phénomène sur la Toile, on vient donc d'apprendre qu'elle ridiculisait le président des États-Unis Barack obama sur le célèbre réseau social.

L'énergumène blonde a dépassé les 10 millions de fans contre quelques pauvres 750 000 "amis" pour Barack Obama. En fait, l'extravagance faite femme 2.0 enfile les chiffres ahurissants comme d'autres artistes des disques d'or. Rappelons en effet qu'elle a été la première a comptabiliser plus d'un milliard de vidéos vues sur YouTube. Et elle"gazouille" sur son compte Twitter pour 4,5 millions de "followers".

Il y a de quoi faire tourner la tête aux vieux de la vielle économie. Les Prince qui pronostique la fin de l'Internet ou les Rolling Stones qui n'arrivent pas à se mettre à l'heure du digital.

Peut-on en conclure que Lady Gaga est devenue la star des stars? Le "Lady Gaga national day" que veulent instaurer des fans Facebook est la conséquecne logique de ce triomphe numérique ?

Non car son empreinte reste avant tout digital. Lady Gaga n'est pas Susan Boyle, n'en déplaise à ses fans. Cette dernière a réussi à passer de YouTubbe au petitau petite écran, ce qui n'est pas le cas de la virtual Lady.

Le phénomène Gaga montre surtout que le coeur du web bat au rythme de la provoc léché. En un sens, elle incarne les Sex Pistols de ce début du 21ze sicèle. Les rebelles anglais avait réussi à capter un public à coup de Fuck et d'autres sorties trash.  Lady Gaga ne cherche pas, elle, à choquer son public mais bien d'avantage à éveiller la curiosité. Ses clips et apparitions sur la Toile font appel à deux ingrédients: le suggestiuf et le mystérieux. 

Son talent est d'avoir compris que les internautes sont avant tout des grands enfants curieux au même titre que les Sex Pistols avaient compris qu'une partie de la pulation était des enfants qui voulaient dire non.

La grande différence est qu'il y a aujourd'hui plus d'internautes que de punk à l'époque. Mais pour le reste Lady Gaga ne bat nullement Barack Obama, elle n'en est que la mauvaise conscience numérique. Comme les Sex Pistols étaient les bad boys de sa très gracieuse majesté.